Les primaires s’invitent au #FDDAY

Il régnait une ambiance de primaires à la Grande Hall de la Villette ! Chacun leur tour, Alain Juppé et Francois Fillon ont pris la parole devant un parterre de (jeunes) dirigeants et actifs à l’occasion de la 4ème édition du Paris Digital Day.   La course à l’Élysée a commencé et chaque sortie publique […]

Il régnait une ambiance de primaires à la Grande Hall de la Villette ! Chacun leur tour, Alain Juppé et Francois Fillon ont pris la parole devant un parterre de (jeunes) dirigeants et actifs à l’occasion de la 4ème édition du Paris Digital Day.  

La course à l’Élysée a commencé et chaque sortie publique est attendue. Aujourd’hui, les déclarations des différents intervenants, de droite comme de gauche, étaient scrutées par des startups en manque de reconnaissance dans un pays où la transformation digitale est longue.

Round 1

Dans un véritable ring prenant la forme d’un octogone, Alain Juppé est le premier homme politique à se présenter. Encerclé par des entrepreneurs à qui il répondra à la suite de son discours, le maire de Bordeaux commence son pitch sur un ton plaisantin. Sérieux tout en étant détendu, il a même profité de l’intervention d’un dirigeant pour revenir sur sa parenthèse canadienne avec humour.

L’ex-premier ministre de Jacques Chirac ne rejette pas tout le travail réalisé sous la présidence de François Hollande. Il tient à saluer la French Tech avant de remettre la politique tenue par le gouvernement en question. Insistant sur le rôle de l’éducation et sur le recrutement, il souhaite pousser les jeunes vers les métiers du numériques, et particulièrement à l’apprentissage du codage. Il a été fortement salué à l’annonce de la suppression de l’ISF (Impôt Sur la Fortune). Il compte rendre la fiscalité heureuse. Du moins, moins aléatoire en prévoyant un plan quinquennal à destination des entreprises.

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L’autre droite

Sans se croiser, François Fillon est rentré sur scène quelques minutes après ! Contrairement à son homologue, il n’a pas répondu au public présent lors de son discours. Clair et concis, son message est l’application immédiate des réformes qu’il vise. L’ex-premier ministre de Nicolas Sarkozy a joué la carte de la nostalgie pour faire passer ses idées. Sans grand succès. Les acclamations n’étaient pas comparables. Sans prévenir, Jean-François Coppé s’est convié à la fête et a répondu aux questions de nos confrères sur un stand avec un certain allant.

Gaël Chica

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