Paris Games Week

L’espace d’une petite semaine, les fans de jeux-vidéos se sont donnés rendez-vous à la porte de Versailles pour la bouillonante Paris Games Week.  À première vue, le parc des expositions paraît immense pour un tel évènement. Mais une fois à l’intérieur, l’impression inverse se produit. Les stands, juxtaposés les uns aux autres sont imposants. Les […]

L’espace d’une petite semaine, les fans de jeux-vidéos se sont donnés rendez-vous à la porte de Versailles pour la bouillonante Paris Games Week. 

À première vue, le parc des expositions paraît immense pour un tel évènement. Mais une fois à l’intérieur, l’impression inverse se produit. Les stands, juxtaposés les uns aux autres sont imposants. Les marques ont sorti le grand jeu pour l’occasion : des écrans géants à n’en plus finir, des arènes d’ordinateurs (jusque 64 ordinateurs réunis), des allées de consoles de jeux vidéo, des simulateurs, des jeux rétros et la dernière née : la réalité virtuelle. Le tout animé par une personnalité connue du public !

Le paradoxe est saisissant. Pendant que les plus jeunes courent dans l’idée de voir leur idole entre deux essais, les parents se morfondent avec leur téléphone. Ils ont de quoi ! Les listes d’attentes sont interminables, un brouhaha incessant ressort du sud-ouest et les essais sont courts. Cet évènement est représentatif de la tendance actuelle: entre e-sport, nouvelles idoles et cosplay, la Paris Games Week est le reflet de la génération “digital”.

Un nouveau sport ?

Au fond du parc des expositions, une foule attend avec impatience l’évènement de la journée : la finale des championnats de FIFA dans le monde. Véritable référence, le jeu est vendu à plusieurs millions d’exemplaires à travers le monde chaque année.

Cette finale met aux prises un Français face à un Allemand. Symbole du e-sport, le Français joue sous les couleurs du Paris Saint-Germain alors que l’allemand porte les couleurs de Wolfsburg, célèbre club allemand détenu par Volkswagen. Devant un public acquis à la cause de DaXe (PSG), les deux protagonistes foulent la scène comme des stars. Accueilli par des commentateurs, chaque joueur se pose ensuite devant son écran. Comme lors d’un vrai match, les temps morts sont assurés par des cheerleaders (pom pom girls).

À chaque but, le public exulte. Mené tout d’abord 1-0, DaXe réussit à se sortir du piège allemand et l’emporte 2-1. Comme un véritable joueur, il s’adonne aux questions posées par les deux commentateurs tout émoustillés. Cette finale prouve l’engouement autour du sport électronique. Joueurs, public, sponsors, retransmissions en direct : tout y est. Le phénomène s’amplifie chaque année et cherche à élargir son public. La Paris Games Week est l’évènement incontournable.

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Boutique éphémère !

Mieux que la Fashion Week

Le salon est l’occasion pour les amateurs de cosplay de venir déguisés et de se retrouver entre-eux. Ce loisir consiste à jouer le rôle de son personnage favori. Au détour d’une allée, un Deadpool apparaît. Le  héros de Marvel a eu un vrai succès public sur grand écra cette année. Le jeune lycéen arbore sa tenue rouge pour la première fois. Accompagné de ses amis, il compte passer un bon moment et espère faire le plus de photographies possibles. Il n’est pas anormal de croiser une bande de cosplayers arpenter les allées dans le seul but de divertir le public. Entre les zombies, les héros de mangas ou ceux de comics, les visiteurs ont redoublé d’imagination dans le but d’avoir le plus beau costume.

Pour son septième anniversaire, les trois pavillons dédiés à la Paris Games Week ont fait le plein. Rendez-vous l’année prochaine…

Gaël Chica

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