The Limiñanas enflamme Paris

The Limiñanas accompagnée de Pascal Comelade ont joué leur partition à la Cigale hier soir. Récit La salle parisienne était bondée. La batteuse lance le concert de la meilleure des manières avec Malamore. Les guitares fument, la chanteuse en perd (déjà) la voix et le public s’embrase : le cocktail détonnant de la soirée. Pas […]

The Limiñanas accompagnée de Pascal Comelade ont joué leur partition à la Cigale hier soir. Récit

La salle parisienne était bondée. La batteuse lance le concert de la meilleure des manières avec Malamore. Les guitares fument, la chanteuse en perd (déjà) la voix et le public s’embrase : le cocktail détonnant de la soirée. Pas trop étonnant pour ce groupe, originaire de Perpignan, d’abord connu à travers l’Atlantique et dont les fans se déplacent à chaque date. 

D’abord un couple

Depuis plus de 7 ans, Marie et Lionel Liminanas sillonnent l’Europe et les États-Unis avec leur musique psychédélique. Elle batteuse, lui bassiste multifonctions, c’est dans leur maison que le couple créé et arrange chacun de ses morceaux. Digne représentant de la scène garage rock, tant dans l’esprit que la musique, ils sont adoubés par les plus grands comme Franz Ferdinand. Mais seulement à l’étranger ! Voguant à travers le globe, ils ne sont pas encore prophètes en leur pays. Cela ne saurait tarder au vu de la prestation d’hier.

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Puis un groupe

La voix sensuelle adoucit les instruments qui résonnent dans toute la salle.Ils ne sont pas que deux sur scène. Accompagnée de Pascal Comelade, artiste en tout genre, de son groupe de musiciens et d’une danseuse, la scène paraissait presque petite. Trois fois durant, les spectateurs ont assisté à la même scène : le bassiste est sorti vers le public, suivi des compagnons, “histoire de”… Mais la véritable surprise n’était pas tant le fait qu’ils reviennent à chaque fois. La vraie surprise est l’apparition de Jean Pierre Kalfon. D’une voix enrouée, l’acteur français de 77 ans a récité Arthur Rimbaud. Acclamation du public ! Même pas le temps de se rafraîchir au bar, les rockeurs enchaînent jusqu’à leur épuisement total et celui de leurs fans. Vu la taille de leur répertoire, ils aurraient pu rester toute la nuit. Bon, allez ! Il est temps d’aller se baigner…

Gaël Chica

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