Les Naïve New Beaters ont fait chalouper La Cigale

Jeudi soir, les Naive New Beaters se sont produits à La Cigale devant une foule en délire ! « De l’amour en boîte » lance un spectateur à ses amis avant de sortir une cigarette de sa poche. La soirée est déjà finie mais restera gravé dans les têtes des personnes présentes toute la nuit, […]

Jeudi soir, les Naive New Beaters se sont produits à La Cigale devant une foule en délire !

« De l’amour en boîte » lance un spectateur à ses amis avant de sortir une cigarette de sa poche. La soirée est déjà finie mais restera gravé dans les têtes des personnes présentes toute la nuit, et plus si affinité. Pour leur deuxième représentation dans la salle parisienne, comme ils l’aimaient à le faire comprendre, les Naive New Beaters n’ont pas déçu.

La première partie du concert était assurée par Holy Two, groupe lyonnais qui espère suivre la même trajectoire que leurs aînés. Trois personnes se présentent sur scène devant un public curieux. Cette curiosité a vite laissé la place à un envoutement palpable. Dans un style très différent des standards actuels, Holy Two mêle une voix, une guitare et un tambour pour un set parfaitement maitrisé.

Qu’elle chante en anglais ou en espagnol, Élodie charme le public avide de nouveaux morceaux. Mission réussie pour une première à Paris ! Les trois lyonnais peuvent quitter la scène avec fierté.

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De l’amour, de l’amour et encore de l’amour

Vêtus chacun de la même tenue, Martin Luther B.B King à la guitare, Eurobelix aux machines et David Boring au chant débarquent sur scène tels des rock stars. La première chanson n’a pas encore été jouée que le chanteur balance déjà une blague. Dans un Français à fort accent américain, David Boring accueille la bassiste et la batteuse qui les accompagneront toute la soirée, hormis sur deux chansons, « à l’ancienne » tient-il à préciser. Les Naive New Beaters ont tenu à fêter la sortie de leur troisième album avec le public et leurs amis. Très communicatifs, les membres du groupe n’hésitent pas à se déplacer à travers toute la scène. Plus d’une fois, le chanteur a voulu montrer son déhanché. Sans aucun temps-mort, les musiciens enchaînent leur répertoire et le public est mis à contribution.

Lorsqu’il s’agit de célébrer l’amour, les filles montent sur les épaules de leur compagnon. Un choeur d’enfant, les Super Quinze, chante et danse sur « Words Hurts ». Un invité un peu plus inattendu, Nathan, accompagne le groupe parisien avec sa flutte. Pour leur dernière chanson, Izia débarque sur scène avec « Heal Tommorow ». La communion était belle. Les coeurs continueront à chalouper pendant encore longtemps.

Gaël Chica

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